28.11.15

Have a break, have a Kit-Kat...

Les publicités me montent à la tête...passons!

Comme je l'ai annoncé depuis peu, je suis célibataire de frais ! (début septembre)

Le père de mon fils a tout bonnement décidé qu'il ne m'aimait plus, comme ça d'un coup, au départ nous faisions une pause, à cause de nos innombrables disputes, qui avait l'air de nous faire du bien (la pause, pas les disputes), on avait décidé de vivre séparément mais "en couple" et faisions donc ce que font les couples.....et du jour au lendemain ;

crac-boum-hu 
"c'est fini j't'aime pu", 
autant dire que j'étais sur le cul! 

Je deviens pouète! Bref effectivement la stupéfaction générale, donc je vous laisse imaginer, dépression, crise de larmes, mon psy a eu de quoi écrire.... mais au final si je devais dire un truc à mon ex c'est...

MERCI !

En fait, ça faisait longtemps qu'on était dans un shéma de couple qui ne me plaisait et ne me convenait pas, j'ai toujours voulu une jolie famille, un papa, une maman et les enfants, être amoureuse de cet homme qui m'aura donné mes bébés...être heureuse...

Ce qui est arrivé en réalité c'est que mon ex, tout être gentil qu'il est était trop jeune dans sa tête pour s'installer, vivre et avoir un enfant avec une femme, surtout plus âgée que lui et plus expérimentée.

 J'étais déjà habituée à vivre seule, puis à vivre en couple avec quelqu'un qui n'avait pas besoin de directives pour s'occuper de la maison et pour qui vivre avec quelqu'un signifie "partage et échange", et quand on se retrouve comme ça avec quelqu'un pour qui vivre chez lui signifie juste "ne plus avoir les parents sur le dos et faire ce qu'il veut, en accord ou non avec vos envies" ça ne va forcément pas.

Je n'existais que physiquement pour lui et encore, j'étais un meuble. Ce que je pensais, ce que j'aimais, ce que je disais ne comptaient pas. Sois belle et tais-toi en gros.

J'ai mes torts aussi, à savoir mon mauvais caractère et ma facilité à m'emporter sur tout et surtout à m'énerver (merci Maman!), j'avoue et ne m'en cache pas, avoir déjà été brutale avec mon ex par exemple en lui balançant son portable-tant réclamé lors d'une discussion-à la tronche....ce-là dit je vise mal...

Quand ça ne va plus ça ne va plus

Bref, j'étais déjà persuadée quelques mois après la naissance de la Grenouille que son père et moi ça ne durerai pas, j'ai mis ça sur le compte du baby-blues, l'après grossesse etc...j'avais des moments où je réfléchissais à "comment le quitter" mais d'un autre coté il était, vu le schéma de famille unie dont je rêvais, HORS DE QUESTION de se séparer, je tenais à ce que mon fils ait ses deux parents ! J'étais donc dans l'impasse, mes sentiments partaient à volo, je me sentais mal-aimée, médiocre, en manque d'affection et d'attentions, et que le père de mon enfant ne voit rien m'énervait!!! résultats : disputes, disputes et redisputes....

Quand même ton psy te demande "vous êtes sûre qu'il n'est pas gay?" tu te dis que non, ta jalousie n'est pas maladive

Depuis ma grossesse, mon ex était tout le temps collé avec son meilleur pote, ce qui m'a valu cet épisode très joyeux en remplissant un livre de souvenir de grossesse "c'est quoi tes meilleurs souvenir de ma grossesse?" "ben c'était pas avec toi mais avec F...." Haaaaaaaaa oui bien sûr merci !!!

J'étais à l’hôpital avec mon fils malade, j'étais en pleine dépression à penser que si seulement les fenêtre de ma chambre s'ouvraient je pourrais en finir...et l'homme qui était censé me soutenir était où ça? en train de boire des coups avec son pote. Le must ? me fait croire qu'il était souffrant pour me ramener à l’hôpital et aller boire une bière avec le pote en question.....sauf que j'ai deviné son plan...et ça l'a fait rire ! Normal quoi...venant d'un gosse, pas d'un homme mature, respectable, un bon père de famille.

Bref ayant dit ce que j'ai cité plus haut à ma psy, elle a trouvé judicieux de me demander si je pensais possible que mon ex soit gay, je ne le pense pas, mais quelque part ça lui simplifierai la vie car je doute qu'une autre femme voudra un jour supporter d'être en trouple avec lui et son pote.

Bref nous nous sommes donc séparés et même si la bécasse que j'étais voulait au début qu'il revienne, au fur et à mesure que les souvenirs de ce qu'on avait (mal) vécu ensemble revenaient je me disais "mais comment tu as pu laisser passer ça ?" ma première grossesse devait être un moment formidable où le père aurait du prendre soin de moi, m'aimer et me protéger....pas me pousser à bout jusqu'à provoquer des crises de larmes, me retrouvant roulée en boule à pleurer sur le tapis de la salle de bain 2h avant l'arrivée de nos familles le 24 décembre.

Il ne voulait pas être père

Bien qu'aujourd’hui son fils compte pour lui, pendant ma grossesse, il ne voulait pas cet enfant, il me l'a dit plusieurs fois, et ses réactions le montraient bien, je me souviens pendant le shooting photo deux semaines avant la naissance, il devait poser en embrassant mon ventre, moment où un autre papa aurait fait un vrai bisou....lui non...même la photographe (de sa famille) était surprise par sa réaction !

Jamais de caresses, jamais de douces paroles, jamais d'attentions, jamais d'échange avec le bébé à venir, à croire que pour lui je n'étais en somme PAS ENCEINTE

J'ai vécu une grossesse pleine de solitude et ça a été très douloureux à vivre...

Il s'est enfin réveillé le jour où l'accouchement était imminent et j'ai enfin cru avoir droit à cet homme que j'attendais tant, un PAPA, et ben ça a pas duré. Je ne lui impute pas le fait d'avoir été présent pour mon accouchement, d'avoir été merveilleux à l'instant qu'il fallait, mais il est vite redevenu l'homme indifférent et immature qu'il était.

Bref tout ça pour dire heureusement qu'il m'a quitté, parce que depuis je revis

Une séparation/des répercutions :
Le positif ; 
j'ai confiance en moi
je me sens protégée
je gère ma propre vie
mon fils me voit heureuse et épanouie
j'ai perdu 10 kilos en moins de deux mois
je suis libre de rencontrer quelqu'un qui me rendra heureuse

Le négatif ;
pas toujours facile de s'occuper d'un petit toute seule
déjà quand on était ensemble mon ex ne prenait pas mon avis en compte...mais alors maintenant....
il ne sait toujours pas se débrouiller seul, je me retrouve donc à jouer le parent pilier...sérieux...qui gère tout...


Bref la seule question que je dois me poser aujourd’hui c'est est-ce que je suis heureuse comme ça et la réponse est oui je suis heureuse, je suis maman, mon fils est merveilleux, il me ressemble de plus en plus et je vois dans ses yeux souriants que je suis ce qui compte le plus pour lui. Et c'est tout ce qui compte pour moi <3

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